Présentation
Cette marche ne présente pas de difficulté particulière ni de danger et vous pouvez l’entreprendre en famille avec vos enfants qui seront ravis de cavaler en liberté (surveillée). Quelques pentes ou descentes un peu raides peuvent freiner la progression lorsque le soleil cogne ou en cas de pluie (attention aux glissades). Il ne faut pas non plus oublier d'apporter un bon litre d'eau par personne.
Sur le parcours, mille merveilles à découvrir: la liane « glycine » ou « glycérine » qui calmait les fesses rouges des bébés, la liane « amourette » nommée ainsi car « quand elle t'attrape, elle ne te lâche plus », le calebassier, le gommier rouge qui pèle caractéristique des zones sèches (son exsudat translucide est une excellente colle à papier dont on se servait autrefois pour confectionner les cerfs-volants), le campêche, très dur, dont on fabriquait le charbon, qui donne aussi un excellent miel et dont la sève se transforme en encre violette indélébile ; le courbaril très apprécié en ébénisterie...
Au détour d'un virage, la forêt se pare de magnifiques balisiers rouges et jaunes. Puis au loin, le « toc toc » caractéristique du pic noir, oiseau endémique à la Guadeloupe qui creuse les troncs comme son cousin le pic vert, résonne.
Il s'est maintenant confortablement installé dans les monts Caraïbes alors qu'on ne le trouvait auparavant qu'en Côte-sous-le-Vent…
Pour qui ?