Présentation
LE VAUCLIN
La paroisse comptait vers 1783, 23 habitations sucreries, elle en comptait encore 17 en 1820. Lorsque l'usine centrale à sucre du Vauclin fut mise en place en 1879, celle du Simon au nord (commune du François), et celle du Marin au sud, étaient déjà nées.
1880 l'Usine Centrale à Sucre du Vauclin est construite sur la rive droite de la Rivière Canal (actuellement Rivière du Vauclin) à l'emplacement de l'ancienne sucrerie ("Deshabays" au 18ème siècle et "de Thoré" au 19ème siècle). Jeune ingénieur diplômé de l'Ecole des Arts et Métiers d'Angers, sans fortune, Georges Asselin est chargé par Ludovic Brière de l'isle de mener bien les travaux. La voie ferrée de la Vallée du Vauclin d'une longueur de 4 kilomètres est mise en place et dessert jusqu'à l'habitation " Coulée d'Or", en plusieurs embranchements, les habitations "Le Vauclin" (ou "Belle Etoile"), "Sigy"et "La Broue". (A la Martinique, l'écartement des voies du réseau de chemin de fer diffère d'une usine à l'autre. Il fallait en effet que l'Usine se prémunisse contre le risque de perdre un fournisseur de cannes attiré par une offre plus alléchante ; Il y aura à la Martinique, jusqu'à 7 voies d'écartement différent).
1882 Les travaux d'ouverture du canal reliant l'Usine à la mer sont entrepris se poursuivront en 1883) . Ce canal permet aux habitations du littoral de livrer leurs cannes à l'Usine, et à l'Usine de livrer ses sucres, par voie de mer. Un mât de charge sera installé par la suite sur la rive droite de la rivière à mi-distance de l'Usine et de l'embouchure pour permettre le transbordement des cannes, des gabarres dans les wagons de l'Usine.
En 1890, la distillerie du "Paquemar" est mise en place pour traiter les mélasses de l'Usine du Vauclin. (La rivière du Vauclin, ayant un débit insuffisant pour le fonctionnement de deux unités de fabrication (usine et distillerie), il a fallu trouver un autre site, proche d'une rivière. Le site du Paquemar s'y prêtait).
Des pirogues transportaient les cannes des habitations du littoral jusqu’à l’usine du Vauclin. Leurs noms: Charlotte du prénom de Madame Georges Asselin, propriétaire de l'usine du Vauclin, Nina, Virginia, Espérance 1, Espérance 2, Mouette…
En 1980, en raison du manque d'eau dans la rivière du Vauclin, la distillerie "Usine du Vauclin passe ses cannes à la distillerie du Simon.