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Présentation

Bientôt, le bateau longe un littoral escarpé où les mornes plongent dans une eau turquoise. Sous ses airs paradisiaques, l’îlet, désormais inhabité a pourtant été le témoin d’une histoire tumultueuse. Fermant partiellement la baie des Saintes, Il occupe ainsi une position stratégique à l’entrée de l’archipel.

Dès 1771 les premières fortifications, sous le nom de Fort « La Reine » s’élèvent au-dessus des falaises. Forçats et punis militaires exploitent une carrière pour utiliser le matériau produit sur place. Le site prend ensuite le nom de Fort Joséphine pour faire écho au fort Napoléon construit de l’autre côté de la passe des baleines sur Terre-de-Haut. Les Anglais, qui se rendent maîtres des Saintes en 1809, conservent le fort Joséphine. Après le retour de la Guadeloupe sous domination française, il devient un pénitencier puis un lieu de quarantaine. Un lazaret, chargé de recevoir les immigrants originaires des Indes françaises, destinés à remplacer les esclaves libérés en 1848, est érigé en contrebas du fort. C’est pour les forçats, la dernière étape avant le bagne de Cayenne.
 
Du bateau, on ne peut pas voir le fort, tant la végétation est drue et hirsute. Seules les chèvres empruntent encore les chemins aménagés autrefois par l’homme. L'origine de ces animaux reste inconnue mais « les courants de,navigation » existants du XV° au xix° siècle à destination des Antilles laissent penser qu'ils pourraient provenir de la côte Est Africaine et des Indes. Chaque navire transportait alors un nombre important de « bestiaux » chargés à l'escale précédente et « déposés » selon les besoins des escales. Les cabrits de l’îlet sont désormais endémiques et font partie intégrante du paysage.

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Latitude:
15.878570
- Longitude:
-61.590710
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Terre-de-Haut, Guadeloupe

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