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Vivez l'Odyssée "Canne à sucre et du rhum patrimoine" vue de la mer

Présentation

La plupart des moulins qui subsistent aujourd’hui sont les témoins concrets d’une évolution technique complexe et mal connue qui commence avant l’esclavage et se poursuit bien après.
Les premiers installés dans l’île ne se servaient pas encore de machines : la grage à manioc amérindienne, le mortier et le pilon africains, la serpe ou le coutelas européens sont des outils. Mais, rapidement, les colons qui s’installent sur le littoral caraïbe se préoccupent d’assurer leur survie en cultivant le manioc et de produire des plantes susceptibles d’être vendues en Europe : le tabac appelé pétun, le coton, le gingembre, le roucou et l’indigo.
 
Dans le cas du manioc et du pétun qui doivent être transformés avant consommation, la nécessité d’une machine s’impose rapidement. Dès avant 1667, d’après Dutertre, les cases à manioc ou grageries sont équipées d’un « moulin à grager » pour transformer les tubercules en farine, d’un moulin à égrainer le coton et d’un rouet pour « torquer » (rouler en corde) les feuilles de tabac.
Dans les trois cas, la machine est conçue suivant le principe du moulin, c’est-à-dire d’une roue agissant sur la matière et mue par une force extérieure. À cette époque, la machine est actionnée à bras d’homme pour le manioc, le tabac et l’indigo (moulin à bras) ou avec le pied pour le coton (moulin à pédale).
La culture du tabac, du coton et de l’indigo est abandonnée dès le XVIIIe siècle et avec elles ont disparu les moulins à égrainer, à torquer, à broyer et à battre (pour l’indigo), mais des moulins à manioc en bois, identiques à ceux du XVIIe siècle ont parfois pu être préservés.

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Latitude:
14.467091
- Longitude:
-60.947887
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Sainte-Luce, Martinique

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