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Vivez l'Odyssée "Saveurs et des senteurs" vue de la mer

Présentation

Saisissant délicatement  la reine entre le pouce et l’index Bruno Gaucher apose que le dos de la reine une toute petite pastille bleue fluorescente. portant le numéro 57. La reine est ensuite déposée dans une ruchette à proximité du domicile.
Reconnaissable par sa taille, mais surtout par cette petite marque colorée, la reine peut ainsi être tracée et suivie. Un code international, avec cinq couleurs, permet ainsi aux apiculteurs du monde entier de connaître l'année de naissance de l’abeille qu’ils viennent d'acquérir. Bruno et Josefa Gaucher sont apiculteurs depuis trente ans. Une histoire qu’aime à raconter cet homme passionné d’abeilles depuis son plus jeune âge.
 
La découverte de la Guyane a lieu en 1986. A son arrivée, Bruno se lance dans un premier temps dans l’élevage de la crevette d’eau douce (chevrette ou ouassou). Trois ans après, avec Josefa son épouse, il reprend l’activité de son frère jumeau, apiculteur, en rachetant sa quarantaine de ruches. Le couple relève le défi jugé difficile de ne vivre que de l’apiculture. En janvier 1990, ils s’installent en forêt et vivent dans une petite maison au bord de la crique Toussaint. Six ou sept ans plus tard, Bruno et Josefa obtiennent une concession de deux hectares, Pointe Combi à Sinnamary, pour poursuivre leur projet d’apiculture.

Objectif : 6 tonnes à l'année
 
Les quarante ruches du départ deviennent vite cinquante, soixante pour aujourd’hui atteindre cent ruches de production. 120 tonnes de miel sont sorties des ruches du couple Gaucher, en trente années de production. L’objectif aujourd’hui est de sortir 6 tonnes de miel à l’année, l’activité variant en fonction de la météo et une saison des pluies intense aura un impact négatif sur le rendement. 
 
La richesse des miels de Guyane ? L'absence de pesticides ou de résidus et la biodiversité phénoménale avec une multiplicité des fleurs de tous les biotopes présents en Guyane : forêts primaire et secondaire, savanes, bords de fleuve, littoral et mangroves… Bruno Gaucher estime à 400, voire 500 plantes butinées par ses abeilles. Une thèse récemment rédigée sur la caractérisation des miels de Guyane confirme ces estimations. C’est dire la richesse des saveurs produites. 
 
La récolte se fait en saison sèche, d’août à décembre principalement. Bruno et Josefa proposent trois grandes appellations : le Miel Forêt amazonienne, foncé, au goût assez boisé et produit en début de saison sèche, le Miel Forêts et Savanes, produit à partir d’arbres de forêts secondaires, de bords de routes, de petites plantes et, en fin de saison sèche, en novembre décembre, le miel de mangrove, issu des fleurs de palétuviers très présents entre Sinnamary et Iracoubo. Une fois récolté, le miel est extrait à froid, non chauffé, et conserve toutes ses propriétés.
 
S’il existe des abeilles endémiques de la Guyane, les premières Apis mellifera sont arrivées, dès 1600, sur le continent avec les colons espagnols, portuguais ou français, soucieux de produire de la cire à bougies. Des essaims entiers ont ainsi été introduits sur toute l’Amérique du Sud. Des tentatives de croisement ont été faites, notamment entre une Apis mellifera et une abeille africaine rendant la nouvelle espèce agressive, très prolifique et avec un fort instinct d’essaimage. Un nouveau croisement a été suggéré avec des reines de métropole. 
 
En Guyane, les abeilles trouvent toujours, tout au long de l’année, du pollen. Au fil des générations, en contrepartie, elles ont perdu en partie l’instinct d’épargne qui caractérise les abeilles en Europe. Bruno Gaucher acquiert des reines de métropole et, à partir de très jeunes larves issues des œufs que cette reine pond, il va produire de nouvelles reines. Les ouvrières obtenues après fécondation avec des bourdons endémiques, sont ainsi métissées. Cette nouvelle génération a les qualités souhaitées par l’apiculteur : douces à travailler, peu essaimeuse et grande productrice de miel. 
 
La qualité du produit et le bouche à oreille ont fait le succès du miel de Bruno et Josefa. Leur production, vendue en bocaux et en bouteilles d’un litre, ne suffit pas à répondre à la demande sans cesse croissante des consommateurs. Labellisé par le Parc Naturel Régional de Guyane, le Miel de Guyane est victime de son succès : 5 tonnes à l’année, ce sont 5.000 Guyanais qui consomment 1 litre par an. C’est peu pour une population de plus de 200.000 habitants. La totalité de la production pourrait être vendue sur Sinnamary et Kourou, mais ce miel haut de gamme, produit Pointe Combi se vend jusqu’à Cayenne et, avant le lancement de la nouvelle production, est souvent en rupture, au grand dam des acheteurs.

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