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Vivez l'Odyssée "Hot spots de la biodiversité" vue de la mer

Présentation

Le circuit pédestre des marais Yiyi s'étend sur 2,5 km et s'effectue en 2h, comprenant un modeste arrêt à chacun des deux observa.

A l'entrée, un panneau multi-directionnel rappelle que le site est classé Ramsar depuis 2008 à l'instar des marais de Kaw et de la Basse Mana et du Pantanal (Brésil).

Rendez visite à la Maison de la Nature et à son personnel d'accueil avant d'entamer votre marche. Des expositions permanentes ou itinérantes, des aquariums d'eau douce, une salle de lecture, de l'artisanat local et des sanitaires sont à votre disposition.

Vous entamez le sentier.
1 - Vous évoluez dans les savanes, inondées ou pas, selon la saison. On distingue :
- la savane marécageuse, plutôt rase, où subsistent deux petites plantes carnivores. L'une est rougeâtre et ne mesure que 2 cm : la Drosera. L'autre, à fleurs jaunes - l'utriculaire -, filtre l'eau avec ses racines et piège les insectes aquatiques.
- Plus loin, une savane dite arbustive laisse s'épanouir des plantes dominantes, tel le coquelicot qui est une mélastomatacée. On reconnaît cette grande famille de plantes par les multiples nervures longitudinales sur ses feuilles. Autres espèces emblématiques : le prunier savane, aux inflorescences jaunes et au tronc tortueux qui résiste aux incendies récurrents.

Du haut d'une longue passerelle en caillebotis, retrouvez les tons colorés de l'Amasonia campestris, aux pétales rouges et clochettes jaunes (février à juin), ainsi que l'Amarylis (fin saison sèche) et l'Habenaria, une orchidée vert-clair (décembre à avril).

Après avoir traversé un étroit cordon dunaire colonisé par une forêt-galerie, vous débouchez sur le marais. Il est fort probable que vous fassiez fuir un jacana noir. Semblant marcher sur l'eau (d'où son appellation anglo-saxone Jesus bird), il dévoile ses spots jaunes en lançant son cri d'alerte.

Tournez à gauche pour rejoindre un premier observatoire -2-. Un corridor vous permet de voir sans être vu. Cette zone d'eau libre est régulièrement envahie par les nénuphars et les jacinthes d'eau. D'ici, le randonneur pourra peut être surprendre la buse-urubu guettant une couleuvre, la grande aigrette, le petit héron strié immobile à la lisière de la roselière, la buse pêcheuse ou le balbuzard en quête d'un poisson insouciant. Le milan des marais, spécialisé dans la capture des escargots aquatiques, est plus discret. Le soir, les canards musqués reviendront repus de leur quête quotidienne. Retournez sur la digue principale.

Le chemin que vous empruntez est artificiel, composé de sables blancs endigués à maintes reprises. Malgré tout, en saison des pluies, l'eau claire et rougeâtre du marais peut submerger le chemin. Il est alors préférable de se chausser de bottes mais les habitués y évoluent en tongs.

A plusieurs reprises, apparaissent des ouvertures sur le marais. Les marais côtiers servent de nurserie pour certains poissons et crustacés marins d'où l'intérêt des marais côtiers pour ce secteur économique qu'est la pêche côtière ! Le coulan, l'atipa et le patagaï sont d'autres membres de l'ichthyofaune qui ont la particularité d'être très résistants aux rigoureuses conditions de la saison sèche. Ils trouvent refuge dans les plantes aquatiques (Cacomba aquatica) et les denses herbiers flottants d'Eleocharis instersincta. Mais la plante emblématique de ces lieux est avant tout le moucou-moucou qui peut atteindre 6m de haut. Sa tige épineuse et poreuse, dont les rejets éventrent parfois la digue, faisait autrefois d'excellent flotteurs. A maturité, son fruit ressemble à un ananas.

3 - Sur la digue, le lézard des sables Cnemidophorus lemniscatus, brun et rayé de jaune, se livre aux heures les plus chaudes à un piétinement comique, alternant ses appuis directs avec le sable brûlant. Autre particularité, il peut se reproduire sans mâle. Les femelles donnent naissance à de jeunes femelles, sans accouplement (parthénogénèse).
Dans ce sous-bois, le jacamar vert, insectivore au plumage bleu-vert métallique et au torse orangé, sera facilement observable. Il se pose à un endroit stratégique pour capturer libellules ou autres insectes puis revient immédiatement à son poste de chasse. Pratique pour le photographe animalier !

Vous entrevoyez la tour d'observation. Empruntez le petit pont à gauche pour rejoindre le deuxième observatoire. -4- Pas toujours facile d'y entrevoir âme qui vive, mais c'est la particularité du plateau des Guyanes : une grande biodiversité mais une faible densité de la faune sauvage !
Terrain
Nature
Distance
2.5km
En boucle
Oui
Theme
Nature et découverte
Saisons
Printemps - Été - Automne - Hiver

S'y rendre

Latitude:
5.422950
- Longitude:
-53.044827
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