Présentation
Les bâtiments pénitentiaires de l’île étaient divisés en trois quartiers : l’un collectif et les deux autres divisés en cellules individuelles.
Ces quartiers cellulaires et les préaux du camp de la réclusion étaient distribués par de longs couloirs à ciel ouvert. Dès la fermeture définitive du bagne au milieu du XXe siècle, le site a été laissé à l’abandon, permettant à la végétation de prendre possession des lieux.
Les deux quartiers cellulaires permettaient un contrôle permanent : les plafonds des geoles étaient constitués de grilles pour permettrent aux gardiens de surveiller les bagnards. Une toiture en tôle ondulée, disparue depuis longtemps, procurait une relative protection contre le soleil et les pluies. Les forçats dormaient sur des bats-flancs dans de minuscules cellules. L’enfermement cellulaire avait lieu jour et nuit dans un isolement total et le silence était de rigueur. Sur cette « île du silence », comme elle a été appelée, il était interdit aux bagnards de parler, même pendant les rares promenades.
Quant au personnel pénitentiaire, il était logé, pour les surveillants célibataires dans des bâtiments construits dans le prolongement de la réclusion, du côté nord, et pour les surveillants mariés, dans des logements parallèles aux quartiers cellulaires.
