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Vivez l'Odyssée "Amérindiens" vue de la mer

Vivez l'Odyssée "Mémoires" vue de la mer

Vivez l'Odyssée "Route Bleue Littoral" vue de la mer

Présentation

Certaines roches de Guyane se sont formées il y a plus de deux milliards 200 millions d’années et sont, à ce titre, les plus vieilles roches de France. C’est dans ce sol et ce sous-sol que les Amérindiens ont trouvé les matériaux nécessaires à la fabrication d’outils ou d’armes. Preuves en sont les très nombreux polissoirs et autres lames de haches qui témoignent, à travers toute la Guyane, de ces techniques. Le sentier de la roche Milô, au départ de la crique Canceler, permet d'accèder à un site amérindien et à ses polissoirs. 

En puisant dans la richesse de leur environnement, les peuples amérindiens, présents en Guyane depuis sans doute plus de 10.000 ans, ont trouvé la matière à fabriquer les objets nécessaires à leur vie quotidienne. L’essentiel des outils lithiques retrouvés par les archéologues ont été taillés en dolérite, diorite, quartz, quartzite, granite, micro-granite, ou roche latéritique.

La forte acidité des sols de Guyane et le climat ne permettant pas la conservation des matériaux périssables, comme les végétaux, les textiles ou bien encore les peaux d’animaux, la majorité des objets sont des lames de haches. Fort heureusement, certaines très belles pièces, des haches emmanchées, ont par contre été découvertes dans des sauts ou au fond du lit des cours d’eau lors de prospections aurifères, le milieu aquatique protégeant l’objet des agressions extérieures.
Impérissables polissoirs

Pour travailler les outils dont ils avaient besoin pour la chasse, le déforestage, la construction des habitations ou tout simplement pour se défendre, les Amérindiens ont utilisé des polissoirs. Fixes ou portatifs, uniques ou regroupés en de véritables ateliers, ces polissoirs se retrouvent partout en Guyane, à l’intérieur comme à l’extérieur, sur la côte ou le long des fleuves, sur des roches abrasives diverses comme les gneiss, les granites, les grano-diorites, les dolérites ou les grès…
Pour fabriquer les lames, le choix se portait en grande majorité sur les galets du fait de leurs caractéristiques : dureté, résistance interne, aptitude à l’abrasion régulière. Les traces d’usure laissées dans les polissoirs ont permis de les classer en six catégories : en « cupule », en « amande », en « coque de bateau », en « fuseau », en « coque de bateau-fuseau » et enfin en « rainure ». 

L’arrivée des Européens, au XVIe siècle, et avec eux l’introduction de nouveaux outils en métal, a conduit à l’abandon du travail de la pierre au profit d’outils plus légers et plus maniables. Seuls restent aujourd’hui, visibles par tous, ces magnifiques polissoirs disséminés, ça et là à travers la Guyane.

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Latitude:
5.439620
- Longitude:
-53.043129
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