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Présentation

L’exploitation de bois de rose en Guyane a démarré à partir de la fin du XIXe siècle et la dernière distillerie a fermé en 1970 faute de ressources. 

Le bois de rose, Aniba rosaeodora, est une espèce à croissance très lente et est devenu une espèce protégée depuis le 9 avril 2001. Ce grand arbre d’Amazonie met des décennies avant de pouvoir être coupé. Au plus fort de l’exploitation, au début du XXe siècle rien n’a été fait pour en assurer le renouvellement.

C’est un ingénieur civil, Alexandre Samain, qui fut le premier à réussir l’extraction d’huile essentielle, en 1875. Il montera sa distillerie à Cayenne et profitera de la demande de l’industrie de la parfumerie et des cosmétiques de luxe pour asseoir son activité.

Mais les débuts sont timides car il s’agit véritablement d’une exploitation de cueillette. Il faut aller en forêt, de plus en plus profondément, chercher les arbres. Les bois sont distillés sur place ou "flottés" afin de les rapatrier vers les distilleries. Il faudra attendre 1913 pour voir la production s’envoler, grâce notamment au retour de Jean Galmot, journaliste, aventurier et député de la Guyane en 1919.

Propriétaire d’une mine d’or sur la Mana, il y fait fortune grâce à l'aide des Guyanais. Mais les notables ne l'apprécient guère, car il associe davantage le petit peuple guyanais en lui garantit des prix d'achat, proches des cours mondiaux, pour l’or, le bois de rose en particulier, mais aussi le bois de balata. Grâce à cela, il favorise l’exploitation du bois de rose, notamment pour le compte d’une société dans laquelle il était associé.

La production à partir de cette date explose, passant de 14 tonnes en 1919 à 107 tonnes en 1926, soit l’équivalent de 10 000 arbres de 50 ans coupés en une seule année. A l’époque c’est une des principales ressources économiques pour la Guyane, avec l’or et la gomme de balata.

Mais toute médaille a son revers. Cette exploitation intensive a vu le tarissement d’une ressource pourtant courante. On trouve de moins en moins de bois de rose, la concurrence avec le voisin brésilien qui fait chuter les prix et l’arrivée sur le marché de produits de synthèse comme le linalol sonne le glas de cette activité.

Depuis plusieurs années, Sinnamary peut s'enorgueillir d’accueillir la première exploitation de bois de rose de Guyane. Installés pointe Combi, Claire Couturier a repris la relève de son père qui s’est lancé en 1998  dans un grand défi : semer, replanter et travailler le bois de rose. Aujourd’hui la petite distillerie artisanale produit une huile essentielle provenant de pépinières gérées durablement et la majorité de la production est vendue à l’export, auprès de grossistes , aromathérapeutes et fabricants de cosmétiques.

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Latitude:
5.299490
- Longitude:
-52.957561
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Sinnamary, Guyane française

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