Présentation
Les preuves historiques permettent d’affirmer que c’est Christophe Colomb lui même qui, en octobre 1493, lors de son deuxième voyage au Nouveau Monde, gratifie les Antilles d'un apport particulièrement conséquent. Il est rare même qu’en histoire on puisse disposer d’une certitude aussi nette, car il ne s’agit pas de « tradition peu sûre », mais d’écrits anciens d’auteurs sérieux, basés sur des documents précis.
L’historien espagnol B. de Las Casas raconte comment, le journal de bord de Christophe Colomb permet de connaître la façon dont l’avisé Génois, embarqué de San Sébastian, pour son deuxième voyage aux Antilles, s’arrêta durant deux jours, en octobre 1493, dans l’île de la Grande Canarie, à Gomera, « où il fit l’acquisition de bétail, de fruits et de semences de végétaux comestibles, parmi lesquels étaient des graines d’orangers, de limoniers et de citronniers, et aussi de boutures de cannes à sucre pour les acclimater dans le Nouveau-Monde ».
La canne à sucre d'abord introduite à Hispaniola où Christophe Colomb fait halte dès ses premiers voyages, se répand très rapidement dans les autres îles des Antilles ainsi qu'en Amérique Centrale et du Sud.
Ce n'est qu'en juin 1502, lors de son 4° et dernier voyage, que Christophe Colomb débarque sur l'île de la Martinique, sur la plage du Carbet.