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Vivez l'Odyssée "Route Bleue Fluviale" vue de la mer

Présentation

Les cours d’eau ont toujours été les principales voies de communication. Fleuves, rivières ou criques ont permis aux premiers habitants de la Guyane, les Amérindiens, de s’implanter sur tout le territoire. Les colons, à leur arrivée, ont choisi les estuaires et les berges des fleuves et rivières pour s’installer. Les routes et les pistes sont arrivés plus tard pour permettre la communication de ce vaste territoire.

Après la Seconde Guerre mondiale, le réseau routier en Guyane était très embryonnaire. Il s’agissait de pistes en latérite ou sableuse, très souvent criblées de trous et d’ornières, qui permettaient de relier les communes du littoral. Pour traverser les fleuves ou les rivières, il fallait prendre un bac ou passer à guet les plus petits cours d’eau. La meilleure solution restait donc la mer. Avant la guerre, deux petits caboteurs, des bateaux à vapeur et une douzaine de chalands appartenant à la Compagnie Tanon, assuraient les liaisons entre les communes. Fret, marchandises, matériels, récoltes et bien sûr voyageurs circulaient donc par la mer et les fleuves. Réquisitionnées pendant la guerre, les embarcations seront remplacées par des goélettes,  bateaux particuliers, tapouilles brésiliennes et même un vapeur hollandais basé au Surinam.

Quant à la navigation sur les fleuves, rivières et criques, elle ne se faisait -et se fait toujours- qu’à l’aide de pirogues. Longtemps, le Sinnamary n’a donc été que la seule voie d’accès. Une première route, aujourd’hui disparue du fait des phénomènes d’envasement du littoral guyanais, permettait de rejoindre Kourou au bourg de Sinnamary. De cette route de l’Anse, il reste une piste et un sentier aménagés.
Il fallait donc remonter le fleuve pour atteindre les zones de chasse et de pêche, ou pour rejoindre les abattis. Mais c’est sans doute à la grande époque de la ruée vers l’or que le Sinnamary, plus vaste bassin aurifère de la Guyane, trouve tout son intérêt. Pour atteindre et alimenter les placers et les différents sites d’orpaillage, il fallait emprunter le Sinnamary. Marchandises, hommes et femmes, matériel, tout transitait par le fleuve.

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Latitude:
5.198496
- Longitude:
-52.975849
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Sinnamary, Guyane française

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